Covid Belgique – Graphiques 54 - Deuxième année – 17 décembre 2021 (semaine 50).
Publié le 17 Décembre 2021
Tous les indicateurs sont à la baisse. Le turn-point est déjà ancien, clairement visible à partir de fin novembre (cf graphique 1.6.), bien avant toutes ces nouvelles mesures inutiles et souvent néfastes à la santé. On continue de reculer en termes de Santé publique.
Le vrai scandale a visé nos enfants : contraint aux masques et aux vaccinations de masse. Le contraire de ce qu’il faut faire. Que de dégâts en perspective. Une honte pour nos dirigeants et plus largement pour l’entente médiatico-experto-politique de la peur.
D’autant qu’il n’y a aucune raison de vacciner, ni nos enfants, ni une troisième dose. La petite agitation du variant delta est sur son déclin de façon « naturelle » (déclin qui n’a pas attendu les mesures absurdes) et le variant omicron, s’il devait le remplacer, a montré sa résistance aux vaccins-thérapies géniques monoclonaux. On navigue dans l’absurde mortifère, car ces vaccins-thérapies géniques blessent et tuent.
J’aborde la problématique des enfants avec le graphique 1.4.
Pour l’efficacité (?) des vaccins-thérapies géniques monoclonaux en ‘booster’ (3e dose), je vous renvoie au « Bulletin n°3 : selon le statut Vaccinés/Non-vaccinés ». Actuellement, la troisième dose administrée aux 65 ans et plus (76,2 % ont reçu à ce jour le ‘booster’) ne semble pas, si impact il y a (?), avoir un grand effet et lorsqu’on sait les nombreux biais qui entourent une telle mesure, disons que la confiance n’est pas vraiment là face aux chiffres. Les hospitalisations sont en baisse franche et l'USI suit avec retard, Je vous remets cet article intéressant de Koren et al, mais soumis à votre critique (17 novembre), qui montre, sur base d’observations israéliennes, que cette troisième dose a, si elle en a, des effets bien médiocres face au variant indien (delta).
Même la Chambre des Lords anglais, dans une lettre adressée au BMJ, s’y met pour contester l’efficacité de ce vaccin-thérapie génique monoclonal, c’est dire ! (Gibertie nous propose une traduction de cette lettre, merci à lui.)
Quant aux effets secondaires, nombreux et parfois dramatiques, de nombreux sites traitent de cette problématique. Le meilleur site gouvernemental, bien qu’encore très incomplet, est le site néerlandais. C’est en néerlandais, mais bien instructif : https://www.lareb.nl/coronameldingen
Le variant delta (indien) ne verrouille plus beaucoup la situation. Le site Covariants.org, dont les données sont arrêtées au 13 décembre, dénombre 9 % de séquençages pour le variant omicron en Belgique. C’est donc une percée rapide.
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Le nouveau variant Sud-Africain (omicron) se profile donc en Europe. Il risque de devenir le variant le plus important ce WE au Danemark. Les données commencent à venir. Celle venant du Danemark (14 décembre) montre un variant bien armé contre les vaccins-thérapies géniques monoclonaux, où, à nouveau nous avons la suspicion d’une hypersensibilité à l’infection des vaccinés complets. Mais cela ne va beaucoup mieux chez les boosters (3è dose), qui semblent ne faire que jeu égal avec les non-vaccinés en termes de protection … Pour ce qui est des indicateurs d’hospitalisation, nous n’avons pas encore de données d’observation suffisantes.
On savait depuis déjà longtemps que les personnes infectées développaient une bien meilleure immunité que celle conféré par le vaccin (étude danoise de mars 2021). Les personnes qui ont été infectés par le virus, devraient garder une bonne immunité contre le sars-cov-2 (étude israélienne du mois d’août). Cependant, plus le temps passe, plus cette immunité semble faiblir, mais elle reste nettement supérieure à celle conférée par les personnes qui se sont fait ‘complètements vaccinées’ de même époque (étude israélienne du mois de décembre). Le Statens Serum Institut danois a également publié, ce 7 décembre, des données qui vont dans le sens d’une bonne protection des infectés face au sars-cov-2, même lorsque l’infection est ancienne (différence avec l’étude israélienne précitée), alors que la protection des vaccinés semblent réellement faillir.
Une étude chinoise nous donne quelques éléments d’appréciation sur cette baisse de capacité neutralisante des vaccins-thérapies géniques monoclonaux. "The significant immune escape of pseudotyped SARS-CoV-2 Variant Omicron." (10 décembre).
Ainsi que cette étude-ci qui nous vient d’Oxford, UK : (12 décembre) : « Reduced neutralisation of SARS-COV-2 Omicron-B.1.1.529 variant by post-immunisation serum. » (12 décembre)
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Quel est l’avenir ?
En réalité l’avenir n’est certainement pas obscurci. Ce variant semble moins dangereux que ces prédécesseurs. Progressivement nous entrons dans un régime de « grippe » comme nous les connaissons année après année.
Le nouveau vaccin (un vrai vaccin celui-là), qui, je l’espère, sera rapidement disponible, Valneva, constitué de virus inactivés, devraient être efficace contre ce variant.
Et puis surtout, les traitements précoces, dès les premiers symptômes, sont la clé du succès de la lutte contre ce virus. Et nous connaissons fort bien ces traitements précoces peu onéreux et efficaces.
Remarquons que nous faisons exactement ce qu’il ne faut pas faire avec nos enfants : nous les empêchons de s’immuniser collectivement à l’école, moyen vraiment efficace de protéger leurs grands-parents, tout en leur proposant une vaccination-thérapie génique dangereuse qui s’avère peu efficace, sinon inefficace, d’autant plus face au nouveau variant omicron : le monde va à l’envers, il devient fou.
Anecdote. Il a 1,5 mois, je me sentais comme à la veille d’une grippe (petits maux de tête, un peu patraque, un brin de fièvre, appétit en berne). Je pris immédiatement de l’HQ, des AB, du zinc et je continuais la vit D. Je dégradais malgré tout lentement, et après 10 jours, j’avais perdu mon autonomie, je savais qu’il était temps de passer à autre chose, c’est-à-dire l’hôpital-covid. J’y ai reçu ce que j’attendais : oxygène, corticoïde et anticoagulant. J’ai stabilisé très rapidement, puis les choses se sont améliorés. Après 10 jours, c’est-à-dire assez vite, je pus sortir et rentrer chez moi avec un petit supplément d’oxygène, dont je peux aujourd’hui me passer. Pourtant, j’avais de sacrés facteurs de risques et tous me voyaient rapidement à l’USI et pire encore. Simplement cette anecdote pour dire que les traitements précoces sont indispensables, même si, comme dans mon cas, ils n’ont pas empêché un décours vers l’hôpital, mais ils ont empêché que cela tourne mal. Le décours hospitalier fut en effet tout simple et rapide. Un grand merci à ces grands thérapeutes, le collègue Raoult en particulier, qui nous ont montré le chemin.
Il faut cependant garder une certaine humilité. Nous ne sommes pas égaux devant la maladie. Ces traitements précoces, très utiles, suffiront à la toute grande majorité des patients symptomatiques. Pour quelques-uns, cela n’empêchera pas le passage par l’hôpital, sans trop de dommage. Et, rarement, le pronostic sera incertain, parce que trop de co-facteurs morbides.
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Semaine 45 : du 8 au 14 novembre.
Semaine 46 : du 15 au 21 novembre.
Semaine 47 : du 22 au 28 novembre.
Semaine 48 : du 29 novembre au 5 décembre.
Semaine 49 : du 6 au 12 décembre.
Semaine 50 : du 13 au 19 décembre.
Pour lire les graphiques dynamiques, en bref : on compare une semaine à la précédente : ce qui est au-dessus de la ligne 0, montre une augmentation d’une semaine sur l’autre. Ce qui est en dessous montre une diminution. L’augmentation est maximum lorsque elle atteint le niveau +1.
Lorsque la courbe tourne autour de 0, semaine après semaine, cela montre une situation très stable (minimes modifications d’une semaine sur l’autre).
J’ai expliqué le principe de ces graphiques dynamiques dx/dt, avec mon post du 4 janvier sur MeWe et sur FB: https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218665434128461
Pour l’abscisse, j’ai remis le chiffre entier des semaines qu’il faudra donc prendre dans sa moitié. C’est une simplification.
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Je rappelle que le taux représente le nombre de « cas » sur le nombre total de tests réalisés (durant le période considérée).
1.0. Je vous repropose ce graphique qui vous montre l’évolution du nombre des tests au cours du temps. On avait atteint les dernières semaines des niveaux jamais vu du nombre de tests pratiqué depuis le début de la crise (et donc, mécaniquement, des tests positifs). Depuis deux semaines, cela se calme, et donc le compteur sciensano nous annonce des baisses faramineuses de « cas ». C’est évidemment sans objet, c’est simplement dû à la diminution du testing. On a vraiment l’impression d’un pilotage politique de ces campagnes de tests, de façon à faire peur au bon moment?
Donc pour la semaine 49 sur 48, le nombre de tests est en diminution pour toutes les tranches d’âge.
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1.1. & 1.2. Taux de « cas ».
Attention, suite à des problèmes de fiabilité de la « Total number of tests by date » que l’on trouve sur les datasets de sciensano qui me servait de dénominateur (pendant un moment non consultable, puis à nouveau disponible avec des chiffres modifiés), j’ai changé ma source. J’utilise comme dénominateur, pour ces « Graphique n°54 » , les données tirées du dashboard de sciensano. Et les chiffres ne sont pas les mêmes que ceux du ‘datasets’ depuis fin novembre ! (avant correction) C’est assez grave car les chiffres des datasets doivent dès lors être considérés comme ayant été artificiellement gonflés du 24 novembre jusqu’au 16 décembre, si ceux qui sont publiés sur le dashboard de sciensano sont corrects. Bref, les taux publiés ici changent (en mieux, un taux environ 1,5 à 2 % plus bas !). Comment peut-on agir ainsi ?
Le niveau actuel du taux de "cas" est en diminution nette à 12,8 % contre 15 % la semaine précédente (moyenne sur 7 jours glissants). Le graphique 1.6., montre qu’on est, non seulement résolument sorti de l’exponentielle, mais que le sommet de la cloche est bien derrière nous. Très curieusement, ce mouvement de repli suit celui du « nombre d’hospitalisés » qui est en décroissance lente depuis le 1er décembre. Il existe donc une dissociation entre le taux de « cas » et les indicateurs hospitaliers. On n’a jamais vu cela : en général la décroissance de l’hospitalisation suit avec une bonne semaine de délai, celui du taux de « cas ». Difficile de comprendre, tant cette agitation virale est particulière et ne suit pas les étapes que nous avions remarquées lors des deux poussées épidémiques de 2020 et de l’agitation virale du variant anglais. On pourrait croire un effet inattendu de la vaccination de masse, mais alors comment comprendre l’égalité des vaccinés/nonVaccinés au niveau des « cas » (proportionnellement à la couverture vaccinale, autant de l’un que de l’autre) et la montée des vaccinés dans les indicateurs de l’hospitalisation.
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1.3. Les courbes dynamiques dx/dt de taux de « cas » hebdomadaires par tranches d’âge montre clairement une résilience de toutes les tranches d’âge. Nous sommes manifestement dans le reflux du taux de « cas ».
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1.4. Variation du taux de « cas » chez les jeunes.
Nécessité d'une vaccination chez les jeunes ? Je vous propose d'étudier spécifiquement la variation du taux de "cas" (nbre "cas"/tot tests) pour deux tranches d’âge, 0-9 ans et 10-19 ans, comparés à tous les âges confondus.
Je vous reporte au graphique 1.0. pour comprendre la saga du nombre de tests réalisés, juste au bon moment (?) pour le tour de vis gouvernemental ...
Qu’en est-il, dans la réalité, du taux de « cas » ?
Le graphique 1.4. tente de répondre à cette question. En préliminaire, certains invoquent à juste titre un biais d’échantillonnage. C’est tout à fait possible, et même probable : ce sont surtout les enfants ayant des contacts suspects avérés qui ont été testés, les parents étant généralement réticents à des tests non nécessaires chez leurs enfants. L’importance de ce bais ne peut être actuellement évaluée. Sous cette réserve, la tranche d’âge des 0-9 ans a connu deux hausses réelles du taux, la première de la semaine 28 à la semaine 36. La seconde de la semaine 41 à la semaine 46, mais dont la pente n’est pas très différente de l’ensemble. Depuis, cela s’est fortement ralenti, pour être actuellement en baisse depuis 15 jours, même si le niveau atteint est faiblement supérieur à la moyenne générale (« tous âges »). Rien de particulier.
Le groupe d’âge des 10-19 ans suit le mouvement général, ni plus ni moins, ce qui donne du corps à la réserve (biais d’échantillonnage).
Fallait-il prendre des mesures de vaccination, compte tenu des dangers importants de cette vaccination chez des enfants qui n’en ont nul besoin pour eux et dont la courbe de croissance du taux de « cas » est à l’arrêt, puis baisse, depuis 4 semaines ? Une fois de plus on joue au carabinier d’Offenbach, on vient trop tard, pour autant que la vaccination ait un quelconque rôle dans la circulation du virus, puisque l’on sait que … non ! Faut-il mettre un masque à ces enfants, maque qui ne sert à rien, et probablement « au-delà de rien » si c’est possible chez des enfants, sinon les traumatiser un peu plus et perturber leur apprentissage et leur socialisation.
Ces données montrent que l’on doit cesser immédiatement ce « jeu de massacre ». Laissons-les acquérir une immunité « naturelle » de qualité et sans risque, plutôt que les soumettre à une vaccination dangereuse et peu efficace. C’est ainsi qu’on protégera leurs grand-parents dont je suis comme tant d’autres.
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1.5. Graphique dynamique dx/dt concernant les taux de « cas » ("cas"/total_tests) par Régions. Les courbes dynamiques chutent dans un bel ensemble, il n’y a pas lieu de discriminer une Région plutôt que l’autre.
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1.6. À titre d’analyse, je vous remets le graphique portant sur la recherche des exponentielles. (Les données sont sous logarithme népérien, une droite signifie une exponentielle, sa pente montre la vigueur de l’exponentielle.) Nous avons une première exponentielle au mois d’octobre de cette année dont la pente était assez raide. Puis une courte période plus calme, et ensuite une seconde exponentielle de fin octobre et novembre dont la pente est moins abrupte, ce qui est un élément positif. Depuis fin novembre, nous sommes sortis de cette exponentielle. Depuis, nous observons un amortissement e plus en plus prononcé. (Si vous comparez avec le graphique de la semaine précédente, 1.7., vous verrez que l’amortissement est nettement plus prononcé sur ce graphique-ci. C’est dû au « erreurs » de chiffres du datasets de sciensano (toujours dans le même sens !) concernant le nombre de tests (cf introduction du graphique 1.1).
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Nous assistons à un reflux des « nouvelles hospitalisations » (‘entrées’ moins ‘sorties’, cf graphique 2.4.) et en conséquence de l’hospitalisation. L’USI montre un léger reflux, sous réserve de cette augmentation du rapport USI/Hospitalisation qui peut s'expliquer par le gap d'un semaine environ qui existe entre la diminution de l'hospitalisation et celle de l'USI, mais l'expérience nous apprend que ce n'est pas nécessairement la seule explication ..., cf graphique 2.3.).
Je vous remets en bref ces données qui vous donne une vie d'ensemble de l'impact en Santé publique de la crise actuelle.
*Nombre de lits hospitaliers curatifs (non psychiatriques) toutes spécialités confondues (données OCDE année 2020: Belgique) : 497 pour 100 000 habitants, soit 57 000 lits au total, pour 3 364 lits occupés attribués covid au 10 décembre.
*Les données françaises donnent, en 2020, une activité hospitalière de 2 % consacrée aux patients covid et 5 % en soins intensifs également consacré aux patients covid.
*En Belgique, on a eu quelques données assez similaires concernant l’activité hospitalière (mise à jour le 3/8/2021).
* Le problème de santé publique se situe dans la dégradation continue depuis des années de l’hôpital qui est de plus en plus intolérant aux changements de fréquentation de patients.
Factuellement, actuellement 15,5 personnes estampillées covid sont hospitalisées par semaine (semaine se terminant le 16 décembre), soit 2,2 par jour, et par 100 000 habitants (Namur par exemple) : est-ce un problème de santé public ? Individuellement, c’est bien malheureux, mais sur le plan de la santé publique, ce n’est pas un grand problème. Ceci est une évidence et pourtant notre ‘complexe’ mediatico-experto-politique en profite afin de convaincre, par l’angoisse et la peur, du bien fondé de leurs mesures aggravées de contrôle social, qui sont, dans la vraie vie, totalement inutiles et probablement contre-productives. En réalité, c’est la profonde instabilité hospitalière qui rend les choses difficiles et dont le gouvernement est le premier responsable.
2.1. Ce graphique dynamique dx/dt, explore la chronologie des différentes variables « Nouvelles hospitalisations covid », « Nombre d’hospitalisés covid », « Nombre covid en USI ». Ce graphique, comparant la semaine 49 sur la semaine 48, montre des dynamiques en bonne diminution, même pour l'USI. De toute façon, l'ensemble de ces indicateurs étaient restés, durant l’agitation virale du variant indien (delta) de cet automne, à un niveau en fait relativement bas.
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2.2. Comparaison des variables hospitalisations en 2020 et 2021. Les courbes liées aux indicateurs hospitaliers confirment le graphique dynamique précédent. Il n’y a pas grand-chose à en dire, on remarque une diminution de l'ensemble des indicateurs.
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2.3. Je vous remets le rapport entre nombre de patients à l’USI et hospitalisation. À nouveau, alors que les choses vont mieux, ce rapport est en train de grimper, montrant une proportion toujours plus grande de patients hospitalisés qui vont à l’USI. On verra si ce n'est que l'effet du gap d'une semaine qui existe généralement entre la diminution de l'hospitalisation, suivie de celle de l'USI, ou s'il y a autre chose. L'expérience du mois de juillet, totalement anormale, ne doit pas se répéter.
Une anecdote vécue à l’hôpital covid où j’étais, il y a un mois. Le premier médecin (ou stagiaire) que j’ai vu, le premier jour de mon hospitalisation, est venu me voir pour me demander si je serais d’accord d’aller à l’USI (j’avais compris ‘si besoin est’, mais ce ne fut pas dit), c’est tout. J’ai trouvé cela complètement déplacé et anxiogène pour un patient non averti. Et c’est systématique puisque ce fut également demandé à mes deux compagnons successifs de chambre. J’avoue que j’étais un peu fâché, car si ce n’est pas la clinique qui guide l’acte et la décision médicale, … sur quelle planète sommes-nous ?
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2.4. Grippe toutes causes et hospitalisations. Comme on peut le voir, le niveau de circulation des "virus à caractère grippal" est plus soutenu, dépasse le seuil épidémique depuis la semaine 42. Cette semaine 49 indique que nous sommes toujours sous la pression d'une phase de grippe, dont seulement 45 % présente un test positif au sars-cov-2 (je reste prudent).
Alors que l’agitation virale du variant indien (delta) s’éloigne avec la fin de l'automne, les autres virus de la grippe prennent la place. Il faudra examiner la coexistence entre les virus de la grippe et le nouveau variant qui s’annonce, et dont on ne sait pas encore s'il deviendra dominant.
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2.5. À titre d’analyse, ce graphique compare la différence entre entrées et sorties de l’hospitalisation et la différence du nombre d’hospitalisés d’un jour sur l’autre. Le bilan entrées-sorties est non seulement en forte chute depuis le 28 novembre et se trouve actuellement dans le négatif, mais de plus rejoint petit-à-petit la différence du nombre d’hospitalisés d’un jour sur l’autre. Cela signe clairement la fin de l’agitation virale. L’hôpital ne crée presque plus d’hospitalisés covid par rapport aux entrées-sorties (43 le 16 décembre contre 333 à l’acmé le 21 novembre). On est, sur base de ces données, dans le reflux net des indicateurs hospitaliers, tant au niveau de l’ampleur que au niveau de l’écart.
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3. Mortalité.
La mortalité générale (toutes causes) reste en surmortalité, mais attention à la grippe commune qui semble actuellement prendre le pas sur le sars-cov-2, -le seuil épidémique est largement dépassé-. Elle devrait logiquement en être la cause principale.
Cette sur-mortalité, qui touche uniquement les tranches d'âge de 65 à 85 ans et plus (cf graphiques 3.5.), soit celles qui ont reçu la 3e dose du vaccin-thérapie génique (76,2% d'entre eux), n’est pas explicable par une mortalité attribuée au covid comme le démontre sans ambiguïté les graphiques 3.3. : l’augmentation de mortalité générale est préalable à l’augmentation saisonnière attribuée au covid. Rien ou quasi rien de l’agitation virale du variant indien (delta) ne se répercute sur la mortalité générale (cf graphique 3.3.), les causes de cette observation sont autres, que le tout covid et tout vaccin empêche d’analyser.
(Évidemment les médias de la peur clament, contre toute vraisemblance scientifique, que cette augmentation est causée par le covid et que c’est grâce au vaccin que ce ne fut pas pire, etc. etc. Pas vrai, c’est un fake, un de plus.)
Je vous rappelle ce pavé dans la marre qui nous conforte dans notre interrogation : « Santé Publique France », organisme officiel, évalue le nombre de décès causés par le covid à 55 000 décès et non 120 000, chiffre officiel. 50 % en moins, ce n’est pas rien ! Ces données sont mises à jour au fur et à mesure.
Lorsqu’on regarde le problème des co-morbidités, selon le rapport du mois d’octobre de L’Institut de santé italien, seuls 2,9 % des décès attribués au covid en Italie, ne présentaient pas de co-morbidité. La question de fond est évidement de savoir s’ils sont décédés de leur co-morbidité ou de covid en ordre principal. C’est exactement le même débat pour les décès post-vaccination : décédés d’une comorbidité ou du vaccin ? Sauf que dans le premier cas, c’est toujours le covid et dans le second cas c’est toujours la co-morbidité ! Ce n'est même pas caricatural.
Nous n’avons pas de données selon le statut vaccinal de la mortalité attribuée au covid en Belgique.
Elles sont présentées, pour l’Angleterre, dans le n°3 du bulletin portant sur le statut vaccinés/nonvaccinés.
3.1. Mortalité générale : depuis la semaine 41, et donc la semaine 46, une petite augmentation par rapport à l’attendu de statbel est visible. Elle s'est plutôt accentué durant la semaine 48 et cela correspond parfaitement à la poussée de grippe. Cette légère sur-mortalité, qui touche uniquement les personnes de 65 ans et plus, n’est pas explicable par une mortalité attribuée au covid comme le démontre sans ambiguïté les graphiques 3.3-4-5 : l’augmentation de mortalité générale est préalable à l’augmentation saisonnière attribuée au covid.
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3.2. Comparaison de 2021 avec 2020 des décès attribués au covid. Très stable et normal pour la saison. Plutôt même en légère diminution. Nous savons, par expérience, que ces décès sont loin d’être tous covid (cf. plus haut « Santé Publique France). De plus, ces décès ‘non covid’, dès lors mal attribués, accompagnent bien souvent des événements mortifères qui n’ont rien à voir avec le covid, c’en est quasi une conséquence. Néanmoins le diagramme 3.2. nous montre que nous entrons graduellement dans le « régime d’hiver ». Cette mortalité spécifique attribuée au covid ne peut en aucune manière influencer la mortalité générale et c’est ce que démontre la série des graphiques suivants.
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3.3. Nous sommes donc repartis dans des mortalités attribués au covid qui ne peuvent être expliquées par la mortalité générale. Vieux graphique que je vous ressors et qui montre la part non explicable de la mortalité attribuée covid par un excès de mortalité générale (courbe négative). Non que cet excès de mortalité générale soit nécessairement lié au covid. La cause de l’excès de mortalité actuellement visible n’est en tout cas pas ou très peu lié au covid (graphiques 3.4.), mais, hypothèse, à la grippe commune en pleine montée épidémique. D’autres causes sont évidemment envisageables (certains pensent que les vaccins-thérapies géniques monoclonaux pourraient être une des causes et c'est vrai que cela touche essentiellement celles et ceux (65+ans) qui reçoivent actuellement le booster (3e dose) : cela reste actuellement une hypothèse sur du sable, mais qui vaudrait la peine d’investiguer sérieusement et honnêtement).
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3.4. Ceci permet de comparer l’écart immense entre la mortalité générale (toutes causes) et la mortalité attribuée au covid, très basse (les échelles sont identiques). Comme on peut le constater, il y a un accroissement de la mortalité générale saisonnière (avec la saison froide qui vient, la mortalité générale augmente ‘naturellement’). Et plus particulièrement, il y a un accroissement de décès toutes causes (mortalité générale) dans les tranches d’âge de 65 ans à 85 ans et plus, qui est cependant préalable (début octobre, semaine 38-41, cf graphiques 3.5.) et bien plus important que l’accroissement de décès attribué au covid.
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3.5. Ce sont probablement les graphiques les plus importants de toute la série, je m’y attarde un peu plus. Examinons la mortalité générale (toutes causes) pour tranches d’âge. Attention aux échelles, elles sont différentes pour chaque tranche puisque la mortalité générale augmente avec l’âge.
*Les courbes des deux premières tranches d’âge (0-24 ans et 25-44 ans) montre une mortalité générale très basse (l’échelle va de 0,5 à 4 décès par jour en moyenne pour 7 jours, pour les 0-24 ans, et de 4 à 9 pour les 25 à 44 ans) sans réelle différence entre 2020 et 2021 (avec une telle courbe, l’intervalle de confiance est évidemment important). Bien que les courbes à ces âges-là soient très hachées (à cause du faible nombre), compte tenu d’un soupçon d’un accroissement de mortalité causé par la vaccination-thérapie génique, il est intéressant de suivre l’évolution de ces courbes sur plusieurs semaines.
*La courbe de mortalité toutes causes (générale) des 45-64 ans. Actuellement, il n’y a rien de remarquable, elle se superpose convenablement à celle de l’année précédente qui était déjà parfaitement normale, la crise du covid n’ayant pas eu d’impact à ces âges.
*Les trois courbes de mortalité générale (toutes causes) correspondantes aux tranches d’âge 65-74 ans, 75-84 ans et 85ans. Elles montrent un accroissement, déjà ancien (ligne bleue) qui explique entièrement l'accroissement de la mortalité générale (toutes causes) des semaines 38-41 à 48, mais cela reste dans des fluctuations qu'on a déjà vues (et qui ne peuvent, répétons-le, en aucun cas être attribués au covid, ces fluctuations étant nettement plus précoces et grandes que celles attribuées au covid). Que ces populations soient peu vaccinées (mars) ou fortement vaccinées (maintenant), cela ne change donc apparemment rien, car il n’y avait et il n'y a, en réalité, toujours rien de très particulier (sinon un accroissement assez continu de cette mortalité générale depuis début octobre chez nos aînés (65 ans et plus) qu’on ferait bien d’étudier sérieusement et honnêtement).
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[Les chiffres proposés par sciensano deviennent de plus en plus incertains, je viens de vous donner un exemple grave, explicite, concernant le comptage de "cas" et des tests. Il y en a eu d'autres qui ont égrenés les "Graphiques". Et d'autres non repris. Bref cela devient vraiment problématique. On fera avec ... mais cette semaine, compte tenu de données qui ne sont plus présentées (!) et de ces incertitudes, je ne pense pas réaliser un bulletin n°4 selon le statut vaccinés/non vaccinés. Cela demande réflexion.]
La réalité des chiffres montrent in concreto une agitation virale, actuellement en diminution générale, mais qui n’avait jamais eu rien de fracassante, plutôt dans la normalité de la saison actuelle, ne concernant que 45 % des états grippaux de ce pays. Ce n’est évidemment pas dévastateur, tout le contraire. La situation était et est restée en réalité assez banale.
Ce qui l’est beaucoup moins, c’est l’état dégradé de nos hôpitaux qui vont de mal en pis par l’entière faute de nos gouvernants qui détruisent littéralement le bel outil que nous avions. Ces mêmes gouvernants tirent profit de cette dégradation, de l’intolérance de ces institution aux augmentations d’occupation, si minimes soient-elles, pour, par la peur, l’angoisse, la discrimination et parfois la haine, accentuer le contrôle social des populations. Pas beau à voir.
Il y a cependant un bémol. Le fait que les vaccinés se retrouvent de plus en plus nombreux dans les « cas » (relativement à la couverture vaccinale, autant que les non-vaccinés, si pas plus, et cela s’accentue), mais aussi majoritairement, en hospitalisation, à l’USI ou en décès, n’est pas une bonne nouvelle. Si effet il y a d’une troisième dose, actuellement elle est plutôt invisible.
Bien que le variant omicron ait pris pied dans notre pays (actuellement environ 9 % des séquençages), cela ne devrait pas modifier le constat.
La mortalité générale (toutes causes) reste basse, un peu supérieure à l'attendu, probablement causée par une poussée grippale à caractère épidémique, ni plus ni moins, comme je le soulignais dans l'introduction. Il n’y a aucune poussée épidémique covid actuelle (la mortalité est un critère majeur permettant d’affirmer une poussée épidémique). Tous les indicateurs "covid" sont en décroissance.
Tous ces éléments étaient parfaitement visibles avant les décisions non-sens de nos gouvernants. Bref c’est de la basse et lamentable politique, car au grand jamais elle n’a de signification sanitaire, au contraire, elle aggrave.
Quel avenir ? Nous ne le connaissons pas, mais l'expérience nous apprend que plus ce virus mute, moins il est agressif. Les vaccins normaux devraient être disponible dès le mois d'avril. L'Europe en a déjà acheté de gros paquets. C'est une réponse utile d'autant que les vaccins-thérapies géniques monoclonaux, dangereux pour la santé, montrent actuellement leur limite et pas qu'un peu.
L'infection ancienne donne une immunité de longue durée, qui décroît cependant avec le temps. On peut penser, comme la grippe, qu'un vaccin (normal) de rappel, avec la saison froide, serait utile.
Mais le plus important, ce sont les traitements précoces, efficaces et peu chers, dès les premiers signes.
Quant aux masques et vaccins pour nos enfants, honte à nos gouvernants. Ils abîment notre jeunesse, pour maintenir leur "récit" de la peur, discriminatoire, parfois haineux, qui est scientifiquement faux.
La conclusion est dès lors toujours simple, globalement c'est un constat de ‘bonne santé’ sous la réserve d’une fragilité accrue des vaccinés face au covid qu’il devient urgent d’investiguer honnêtement.
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