Dans la conjoncture banale de chez banale actuelle, ce sera sans doute un des derniers bulletins. Probablement encore un en mars, puis j’arrêterai sans doute sauf modifications de la situation (et de façon à ne pas perdre le fil, je continuerai à encoder sur une base hebdomadaire).

Beaucoup de publications sortent aujourd’hui concernant le manque d’efficacité des vaccins-thérapies géniques et la dangerosité de ce type de vaccin. Nous avons évoqué cela à longueur de pages de cette chronique de plus de deux ans, malgré son cortège de censures, d’injures et de menaces.

Une excellente nouvelle qui confirme mon premier papier censuré et cancélisé (décembre 2020), puis reprise en 2021 : c’est bien la pression vaccinale qui serait un des ou le moteur principal des mutations du sars-cov-2 que nous avons connues. En effet, la levée des restrictions en Chine, il y a deux mois, a été suivie d’une vague d’infection sans précédent dans ce pays : on estime que 1,2 milliards le nombre de personnes nouvellement infectées … infectées par omicron, donc peu dangereux, et uniquement par des souches connues : aucune émergence d’un nouveau variant. Publication du Lancet du 8 février.

Dernière en date, je viens d’être « cancélisé » de la séance d’ouverture (académique) des fêtes des 60 ans de l’École de Santé publique de l’ULB de ce 6 février, dont j’ai présidé les destinées pendant un certain nombre d’années et, ironiquement, dont je fus l’organisateur-chef des 40 ans … autre époque, autres mœurs. C’est à la mode et ce n’est qu’un détail (pour celles et ceux qui s’étonneraient de ne pas m’y avoir vu) ; tout cela n’est évidemment pas très élégant et surtout le contraire de courageux. Or pour faire de la bonne science, il faut une certaine dose de courage et d’humilité.

D’autre part, les responsabilités de ce fiasco mortifère « covid » à la fois belge et européen commencent à venir en lumière. Il y a encore du chemin. Mais c’est une bonne chose en espérant qu’ainsi, de ces erreurs dramatiques, des leçons seront tirées.

Je vous reporte notamment aux dossiers réalisés par Kairos à ce sujet, de façon honnête et ouverte : nous avons besoin de ce type de journalisme bien trop rare car osant la liberté de pensée et d’écrire.

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Semaine 3 : du 16 au 22 janvier

Semaine 4 : du 23 au 29 janvier

Semaine 5 : du 30 janvier au 5 février

Semaine 6 : du 6 au 12 février

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1. Les incidences

1.1. Syndrome grippal détecté par les médecins généralistes vigies.

Nous restons avec un seuil épidémique bien dépassé, quasi sans composante covid. Pour le reste, il faut examiner les composantes de cette saison grippale est clairement de type influenza, même si le RSV reste présent.

1.2. Taux de « cas » covid (Je rappelle que le taux représente le nombre de « cas » sur le nombre total de tests réalisés, durant le période considérée.)

La courbe montre, comme annoncée, à nouveau un petit moutonnement : on a d’ailleurs l’impression que ces moutonnements s’amortissent au fur et à mesure du temps. Le virus reste vraiment très sage.

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2. Variables hospitalisations

2.1. Au niveau des entrants covid, c’est réellement très bas. Par 100 000 habitants, officiellement 4 personnes estampillées covid ont été nouvellement hospitalisées pour cette dernière semaine, soit 0,6 par jour (Namur par exemple). Le contexte est donc celui d’indicateurs très bas, qui suivent avec une grosse semaine de retard le mouvement du "taux" (cf section précédente). Ce contexte se maintiendra probablement, compte tenu de l’importance de l’immunité-collective (cf Graphiques95)

Il faut d’ailleurs encore tempérer ces chiffres : voir le graphique où les données en rouge concernent les patients réellement hospitalisés à cause du covid ("pour"). Les données en vert concernent les patients admis pour une autre cause que le covid chez lesquels, incidemment, un test covid s'est révélé positif ("avec").

(L’estampille « covid » est le cumul des deux groupes.)

Attention, le dernier bulletin hebdomadaire de sciensano, qui comporte les chiffres non-covid déclarés avec covid, n'étant pas encore disponible, le graphique s'arrête au 1 février.

[2.2. Vaccinés – Non-vaccinés : sciensano semble réduire sa voilure « covid » ??? On verra, restons zen. En tout cas, ce sont les données les plus intéressantes et les plus importantes, celles qui touchent à l’efficacité vaccinale, qui en font les frais. Les données par statut vaccinal ne sont plus fournies … !]

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3. Mortalité

Pour le calcul de l’attendu, je vous renvoie aux « Graphiques 52» et aux Graphiques 91.

3.1. Mortalité générale (toutes causes) : Pour ces deux dernières semaines d’enregistrement, la semaine 3 et 4, la mortalité générale est revenue à la normale, même plutôt en sous-mortalité, et ce pour toutes les tranches d'âge, après avoir connu une franche surmortalité pour les 65 ans et plus.

3.2. Mortalité attribuée au covid jusqu’à aujourd’hui, comparaison entre années 2020 à 2023. Tout apparaît normal et bas. Sa signification est assez absurde. Nous avons creusé cette question lors des Graphiques n°54. Je vous y reporte.

3.3. Ce graphique vous permet de ne pas utiliser d’attendus (ouf), mais de directement comparer les années les unes aux autres. Attention, les données n’ont pas été standardisées, il s’agit de données brutes.

Mortalité générale par tranche d'âge jusqu'à la dernière semaine d’enregistrement, la semaine 4. On sort de l'utilisation d'un attendu (méthode indirecte). On compare ici directement les années les unes aux autres (méthode directe, beaucoup mieux).

De 0 à 64 ans, il n’y strictement rien d’anormal et donc rien à voir (malgré tout ce que vous pourriez entendre …), nous sommes plutôt en sous-mortalité.

Pour les 65 ans et plus, une réelle surmortalité était visible, depuis c’est revenu à la normale depuis quinze jours. Peut-être était-ce liée à des infections respiratoires aiguës de type RSV ou à la montée de l'influenza, MAIS peut-être aussi à la revaccination (4^e ou 5^e dose) du vaccin-thérapie génique : cette hypothèse ne peut pas être écartée, d’autant plus que la normalisation, sinon la sous-mortalité actuelle, semble s’accompagner de ce qui ressemble à un arrêt de celle-ci. (La couverture ne bouge quasi plus dans cette tranche d’âge depuis quelques semaines, à 73 %.) Il faut vraiment arrêter la pratique de ce genre de vaccin et d’abord essayer de comprendre ses risques (très réels) et ses bénéfices (faibles à négatifs) dans cette population de toute façon moins réceptive aux vaccins d'une manière générale.

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Conclusion

La situation reste banale, il n’y a pas et plus de problème covid en Belgique depuis bien longtemps.

Sciensano réduit d’ailleurs sa voilure, avec une seule publication hebdomadaire qui est par ailleurs également réduite.

La surmortalité générale (toutes causes) des 65 ans et plus n’est plus visible. De ce point de vue, il est nécessaire d’interroger la morbidité des 4^e voire 5^e dose dans cette tranche d’âge : un moratoire sur ces types de vaccins reste dans le domaine de l’urgence.

Prochains « Graphiques », probablement en mars, sauf si les circonstances imposent un rythme plus soutenu.

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