1 trimestre s’est écoulé depuis le dernier bulletin (10 mars), et … il ne s’est rien passé.

Nous sommes entrées en période saisonnière creuse, et c’est vraiment creux. Par exemple la mortalité attribuée d’une manière ou d’une autre au covid est inexistante, quelque soit la tranche d’âge.

Clairement les souches de covid, qui se modifient continuellement, n’ont actuellement plus d’impact santé. D’ailleurs sciensano diminue sans cesse sa voilure covid, de moins en moins de données sont fournies au public.

Prochain bulletin en automne ou même plus tard, à l’entrée de l’hiver selon les circonstances.

Et en attendant, je vous souhaite un excellent mois d’été et de bonnes vacances.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Semaine 20 : 15 – 21 mai

Semaine 21 : 22 – 28 mai

Semaine 22 : 29 mai – 4 juin

Semaine 23 : 5-11 juin

Semaine 24 : 12-18 juin

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

1. Les incidences

1.1. Taux de « cas » covid (Je rappelle que le taux représente le nombre de « cas » sur le nombre total de tests réalisés, durant le période considérée.) Les données sont basses et devenues assez plates, on semble avoir atteint une sorte d'étiage.

∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞

2. Variables hospitalisations

2.1. Au niveau des entrants covid, c'est très bas bas. Par 100 000 habitants, officiellement 1,4 personnes estampillées covid ont été nouvellement hospitalisées pour cette dernière semaine, soit 0,2 par jour (Namur par exemple). Bref, quasi rien.

Sciensano ne fournit plus les données hospitalière en différentiant « pour » et « avec » le covid. D’autre part, cet organisme ne fournit plus que des données hebdomadaires globales et non plus journalières.

2.1. Variations hebdomadaires des hospitalisations et USI (en fait les mêmes graphiques que ceux fournis par sciensano sur son site « dynamique »).

2.2. Je vous remets ce graphique en données dynamiques d’une semaine sur l’autre reprenant l'hospitalisation, USI et mortalité attribuée pour vous démontrer que nous sommes sortis du moutonnement habituel : la diminution hospitalière est constante. Pour l’USI et la mortalité attribuée, les variations sont stables depuis déjà longtemps, mais les chiffres sont très petits et donc les données sous formes dynamiques n’ont pas grand intérêt.

∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞

3. Mortalité

Pour le calcul de l’attendu, je vous renvoie aux « Graphiques 52» et aux Graphiques 91.

3.1. Mortalité générale (toutes causes) : La dernière semaine d’enregistrement est la semaine 22.

Alors que la fin de l’année 2022 avait été mauvaise, depuis le début d’année, nous sommes, de façon assez incroyable, en sous-mortalité constante. Est-ce la quasi absence des actes de vaccinations covid qui peut expliquer cela, je ne sais pas, mais je me pose la question ?

3.1bis. Cette constatation est basée sur mon calcul de l'attendu. Mais comme je l'ai expliqué précédemment (Graphiques 104), après avoir "joué" avec les attendus pour créer, sans doute, une impression de surmortalité anxiogène (bien que souvent fausse) et pousser à la vaccination (c'est mon interpretation car cette modification anxiogène à eu lieu en juillet 2021, c'est à dire lorsque l'effort vaccinatoire malheureux était maximum). Depuis sciensano s'est repris et s'est aligné grosso modo sur mon calcul de l'attendu -ce qui montre en passant la qualité de mon travail :-) !

3.2. Mortalité attribuée au covid jusqu’à aujourd’hui, comparaison entre années 2020 à 2023. Tout apparaît normal et très bas : On peut noter, avec l’avancée de la saison creuse, la quasi disparition de la mortalité attribuée au covid. Cependant la signification de cette mortalité attribuée au covid est assez absurde. Nous avons creusé cette question lors des Graphiques n°54. Je vous y reporte.

3.3. Ce graphique vous permet de ne pas utiliser d’attendus (ouf), mais de directement comparer les années les unes aux autres (2019 à 2023). Attention, les données n’ont pas été standardisées, il s’agit de données brutes.

Mortalité générale par tranche d'âge jusqu'à la dernière semaine d’enregistrement, la semaine 22. On sort de l'utilisation d'un attendu (méthode indirecte). On compare ici directement les années les unes aux autres (méthode directe, beaucoup mieux).

Il n’y a rien à dire, la tendance à la sous-mortalité se voit à tous les âges, mais d’autant plus, qu’on avance en âge.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Conclusion

Tout va bien, passez de bonnes vacances.

La « merde » covid, qui couvre de multiples aspects, est apparemment dernière nous. Tant mieux. Reste à faire un bilan, à regarder, comprendre ce qui a foiré et prendre les mesures nécessaires pour qu’un tel ratage, un ratage morbide mais aussi mortel, ne puisse se reproduire. Je crains que pour cela, il nous faille attendre une nouvelle génération de politiciens et de scientifiques. Mais cela sort de mon propos et de mes compétences. D’autres organismes ont pris excellemment le relais, j’en ai souvent parlé dans ces pages, et je les en remercie.

L’analyse de la mortalité 2022 par taux standardisés en Belgique vous a été fournie au mois de mai. Je vous y reporte.

Un grand merci à tous mes lectrices et lecteurs qui m’ont tant apporté et permis de réaliser ce travail de longue haleine. Sans vous, rien n’aurait et n’est possible. Merci encore et rendez-vous probablement à l’automne ou au début de l'hiver.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

&&&&&&&&&&&&