Taux standardisé de mortalité en Belgique, 2023

Publié le 20 Avril 2024

Taux standardisé de mortalité en Belgique, 2023

Standardized Mortality Rate in Belgium, 2023

20 avril 2024

 

Christophe de Brouwer, MD, PhD

Full-professeur honoraire de l’École de Santé publique de l’Université libre de Bruxelles.

Correspondance : de.brouwer.christophe@ulb.be

 

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Résumé

L’année 2023, en terme de mortalité, est la meilleure année de tous les temps pour la Belgique. Il n’existe qu’un léger bémol, ce sont les femmes de 85 ans et plus qui font un peu moins bien que leurs congénères de 2021, année qui était déjà une « bonne année ».

Dans la lecture des résultats, d’une année sur l’autre, on doit tenir compte avant tout des mesures prises sur base nationale, hors vaccin-arn, pour comprendre les différences de mortalité entre pays. Ce sont ces mesures qui expliquent les différences. De ce point de vue, la Belgique fit réellement faillite en 2020, tant les mesures non-médicamenteuses furent inappropriées, désastreuses.

Nous soulevons la problématique des valeurs « attendues », qui apparaissent être manipulée par eurostat en faisant apparaître de la surmortalité qui n’existe pas en Belgique en 2023.

 

Mots clés. Santé publique ; taux de mortalité standardisé ; standardisation directe ; mortalité ; valeurs attendues ; Belgique.

 

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Abstract

In terms of mortality, 2023 was the best year ever for Belgium. The only slight downside is that women aged 85 and over fared slightly worse than their counterparts in 2021, which was already a "good year".

When reading the results from one year to the next, we must first and foremost take into account the measures taken on a national basis, excluding arn-vaccine, in order to understand the differences in mortality between countries. It is these measures that explain the differences. From this point of view, Belgium really went bankrupt in 2020, so inappropriate and disastrous were its non-medical measures.

We raise the issue of "expected" values, which appear to be manipulated by Eurostat to show excess mortality that does not exist in Belgium in 2023.

 

Keywords. Public health ; standard mortality rate ; direct standardisation ; expected values ; Belgium.

 

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Introduction

 

L’analyse de la mortalité toutes causes nécessite de rendre les choses comparables et en l’occurrence de rendre une année comparable à une autre. Un travail similaire avait été réalisé pour 2020, travail qui comparait les taux de mortalité standardisés depuis les années 2000, en prenant comme population type celle du 1er janvier 2020. Cela semblait judicieux à cette époque puisque la Belgique fut le pays, en Europe, qui déclara la mortalité attribuée au covid-19 la plus élevée au cours de cette année.

Une même méthode a été utilisée pour les années 2021 et 2022, en prenant comme population type celle du 1er janvier de chacune de ces années-là. Le présent travail utilise toujours la même méthode et prend la population de 2023 comme population type. En agissant ainsi, les taux standardisés des années précédentes se modifient légèrement puisque, entre 2020 et 2023, la population a, chaque fois, légèrement augmenté et un peu vieilli.

Cette standardisation se fait par tranche d’âge et par sexe, par la méthode appelée standardisation directe (qui utilise comme référent une population type et non pas le calcul d’un attendu ce qui serait une standardisation dite indirecte). La population de référence est généralement fictive, en reportant la proportion de décès observée d’une tranche d’âge pour un sexe donné, à la tranche de référence de la population type choisie. De façon à rester le plus possible dans la réalité actuelle belge, nous avons préféré utiliser chaque fois une population de référence réelle et récente et non pas fictive, dans le cas présent celle du 1er janvier de l’année 2023.

 

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Méthodes

 

Nous allons comparer les années de deux décennies 2000 et 2010, ainsi que les années 2020 à 2023.

Notre population de référence est la population belge au 1er janvier 2023.

Nous avons besoin, selon le même schéma, de la mortalité par tranche d’âge et par sexe des autres années pour réaliser notre comparaison.

 

Nous utiliserons les mêmes tranches d’âge que celles qui furent choisies lors des études précédentes portant sur l’année 2020 ou 2021 et proposées pour les données de mortalité publiées par les organismes officiels, selon le sexe : 0-24 ans / 25-44 ans / 45-64 ans / 65-74 ans / 75-85 ans / 85 ans et plus.

À l’époque, il n’y avait pas trop le choix, mais aujourd’hui, nous aurions pu affiner en multipliant les tranches d’âge, mais au détriment des comparatifs diachroniques.

 

Lorsque plusieurs classes d’âge sont regroupées (0-64 ans ou l’ensemble), c’est chaque classe d’âge selon le sexe, prise séparément qui est sommée et non le regroupement pris comme un tout (comme une nouvelle classe d’âge), de façon à maintenir l’avantage de la standardisation des données.

 

Sources des données :

https://bestat.statbel.fgov.be/bestat/crosstable.xhtml?view=c1649c18-ea66-4286-9310-2413e74134f8

https://statbel.fgov.be/sites/default/files/files/documents/bevolking/5.4%20Sterfte%2C%20levensverwachting%20en%20doodsoorzaken/5.4.1%20Sterfte/R%C3%A9partition%20des%20d%C3%A9c%C3%A8s%20par%20%C3%A2ge%20et%20par%20sexe%20depuis%201992_FR.xlsx

 

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Résultats

 

Le plus simple est d’avancer graphique par graphique.

Les données standardisées reprises par les graphiques sont exprimées par 100 000 habitants, tous âges confondus.

 

Graphique 1a Population, hommes et femmes confondus, par tranche d’âge, 2000 à 2023.

 

L’année 2023 est une excellente année. Pour les 85 ans et plus, 2023 est très légèrement meilleure que 2019, mais un peu moins bonne que 2021, qui avait été pour cette tranche d’âge véritablement une année de rattrapage après une année 2020 franchement mauvaise.

 

Graphique 1b Population, hommes et femmes confondus, par tranche d’âge, 2010 à 2023.

 

Graphique 1c. Données de mortalité brute selon les tranches d’âge pour 2023 en comparaison d’autres années.

Les graphiques des six tranches d’âge, sexes confondus, en données journalières BRUTES (non standardisées), montrent pour toutes les tranches d’âge, et c’est très visible pour les 0-24 ans par rapport à l’année 2019 (l’année de référence), malgré la faible mortalité dans cette tranche d’âge, une mortalité basse tout au long de l’année.

 

Graphique 2a. Population femmes, par tranche d’âge, 2010 à 2023.

 

Graphique 2b. Population hommes, par tranche d’âge, 2010 à 2023.

 

Nous observons en 2023 à nouveau une différence de « comportement » selon le sexe pour les 85 ans et plus : les hommes, par rapport aux années précédentes, s’en tirent mieux que les femmes. Pour les premiers, 2023 est leur meilleure année de tous les temps, alors que pour les femmes, on est dans une situation nettement moins bonne que 2021 et légèrement moins bonne que 2019. La raison, je ne la connais pas.

En effet, pour les autres tranches d’âge (les moins de 85 ans), les choses se passent fort bien en 2023, c’est en fait la meilleure année de tous les temps.

Remarquons que ceci est à nouveau en miroir de 2021, qui fut une bonne année, meilleure chez les femmes que chez les hommes.

 

Graphique 3. Cumul des 3 premières tranches d’âge, population hommes et femmes confondus, 2000 à 2022.

 

 

  • Pour 2023, le nombre de décès se monte à 111 526 décès

  • Pour 2022, le nombre de décès, standardisé, se monte à 117 299 unités.

  • Pour 2021, le nombre de décès, standardisé, se monte à 115 370 unités.

  • Pour 2020, le nombre de décès, standardisé, se monte à 130 743 unités.

  • Pour 2019, le nombre de décès, standardisé, se monte à 113 518 unités.

  • Pour 2018, le nombre de décès, standardisé, se monte à 117 284 unités.

  • Pour 2012, le nombre de décès, standardisé, se monte à 128 661unités.

  • Pour 2010, le nombre de décès, standardisé, se monte à 129 890 unités.

  • Pour 2009, le nombre de décès, standardisé, se monte à 130 536 unités.

  • Pour 2005, le nombre de décès, standardisé, se monte à 145 112 unités.

  • Pour 2000, le nombre de décès, standardisé, se monte à 153 630 unités.

     

Notons que les chiffres de statbel 2023 (en date du 30 mars 2024) et ceux de sciensano ne concordent pas (sciensano déclare 110 324 décès pour 2023, est donc plus bas que statbel de plus de 1000 décès!). C’est évidemment statbel qui a raison, puisque ses données proviennent directement de l’état civil belge, données qui évoluent légèrement durant le premier trimestre 2024 au fur et à mesure de l’ajustement des données d’états civils pour l’année écoulée, alors que les chiffres de sciensano proviennent de données secondaires s’agissant de la mortalité.

https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/de-la-sous-mortalite-en-2023

 

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Comparaison 2023, surtout aux années 2010 à 2022

 

Graphique 4. Cumul de toutes les tranches d’âge, population hommes et femmes confondus.

 

Graphique 4bis. Cumul des trois premières tranches d’âge, population hommes et femmes confondus : les moins de 65 ans.

 

Graphique 4ter. Classe d’âge 85 et plus, population hommes et femmes confondus.

 

Pour les 85 ans et plus, l’année 2021, année de rattrapage par excellence du « désastre » 2020, reste la meilleure de tous les temps. Néanmoins les choses sont contrastées selon le sexe.


 

Par sexe :

Graphique 5. Cumul des trois premières tranches d’âge, population Femmes confondues : les moins de 65 ans.

 

Graphique 5. Cumul des trois premières tranches d’âge, population Hommes confondus : les moins de 65 ans.

 

Que ce soit pour les femmes ou pour les hommes, il n’y a pas de différence de « comportement » entre les sexes, alors qu’en 2022, par rapport à 2021 (mais non les autres années), les femmes réussissaient moins bien que les hommes pour ces tranches d’âge.

 

Graphique 5. Population Femmes, les 85 ans et plus.

 

Graphique 5bis. Population Hommes, les 85 ans et plus.

 

Les tendances vues pour les trois premières tranches d’âge se répètent pour la dernière tranche d’âge, les 85 ans et plus. Avec une accentuation cependant : si l'année 2022, chez les femmes, restait moins bonne que l'année 2021 par rapport aux hommes, il en est de même en 2023 où cette tranche d’âge -sexeF- est d’ailleurs très légèrement moins bonne que 2019 ou même de celle de 2014. En fait, depuis presque 15 ans, les progrès sur la mortalité toutes causes chez les personnes très âgées se marquent surtout chez les hommes.

 

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Discussion

 

Généralité

Comme l’année 2022, l’année 2023 fut entièrement dominée par le variant Omicron et ses sous-variants, et cela continue en 2024. Lorsqu’on examine l’évolution du taux de « cas » (nbre de cas /nbre de tests), même si la définition des « cas » est peu crédible, celle d’une personne nouvellement positive aux tests, il n’empêche que son évolution linéaire, au-delà des sauts de mouton liés à l’apparition de variants, va vers sa quasi disparition. Le temps nous le dira.

 

 

Comme les années précédentes, les données sont standardisées sur la structure des âges de la population, et selon le sexe, en l’occurrence de 2000 à 2022, sur l'année étudiée (2023), donc ici au 1er janvier 2023. Ceci nous permet une comparaison entre les années avec sécurité dans le cadre belge.

Nous utilisons, pour notre standardisation, 12 tranches d’âge (6 par sexe), ce qui donne une bonne sécurité à la standardisation. Multiplier les tranches d’âge n’aurait modifié qu’à la marge les résultats.

 

Notons

1/que la population belge en 2023 a augmenté de presque 1% (+113 549), essentiellement par l’immigration, puisque le solde naturel est négatif depuis 2022: plus de décès que de naissances. Pour autant cela ne devrait pas faire rajeunir la population belge: l'âge moyen devrait se situer autour de 42,2 ans, en très légère hausse par rapport à 2022. Mais attendons les chiffres exacts.

 

2/ L'année 2023, en terme de mortalité toutes causes, est la meilleure de tous les temps. Elle devient le nouveau standard sur lequel il faudra se référer, et non plus 2019, supplanté.

Nous n'avons encore aucun chiffre 2023 pour l'espérance de vie. En France elle est en augmentation, également la meilleure de tous les temps. Compte tenu du fait que l'évolution de l’espérance de vie suit à peu de chose près l’évolution de la mortalité toutes causes, il devrait en être de même en Belgique.

 

À l’examen, l’année 2023 est une excellente année pour les groupes d'âge jeunes (<65 ans) et une année assez banale pour les 85 ans et plus: équivalente à 2019, un peu moins bonne que 2021.

 

Pour les hommes, on observe (?) une continuation du rattrapage de 2020 qui leur fut très défavorable, proportionnellement plus qu’aux femmes. Plusieurs hypothèse peuvent être émises, mais il faudrait descendre au niveau individuel pour commencer à apporter un éclairage utile sur la question.

Mais même ainsi, cela reste bon pour toutes les tranches d'âge inférieures à 65 ans, avec de petites différences: les hommes s'en sortent cette fois un peu mieux que les femmes. Pourquoi, je n'en sais rien. S'agissant d'une causalité très hypothétique directe liée aux vaccins-arn, il faut comprendre que les décès suite aux vaccins (en général) sont des événements très très rares. Et donc, même si ce très mauvais vaccin donne un risque de décès 100 x plus élevés que les autres (et ce n'est pas un chiffre en l'air), cela restera un événement relativement rare qui ne va pas impacter significativement les courbes globales de mortalité.

 

La problématique du vaccin-arn sur les courbes de mortalité.

 

Nous devons partir de l’affirmation suivante :

Le virus et ses variants sont les mêmes pour toute l’Europe. Et les vaccins-arn sont les mêmes pour cette Europe à l’exception de la Russie qui a utilisé son propre vaccin.

Ce qui diffère, c’est essentiellement les mesures prises, extra-vaccinales, sur le plan national dans chacun des pays européens. Les différences de mortalité entre les pays sont fondamentalement et entièrement liées à ces mesures extra-vaccinales.

 

Source : https://covid.irsan.eu/fr/script/index/figure_Livre_Pierre_Chaillot

 

Comme on peut le voir, un pays n’est pas l’autre. La Belgique, championne en Europe (et quasi dans le monde) de la mortalité toutes causes en 2020, est dans une situation excellente en 2021. Certains diront, grâce au vaccin-arn, et ils auront tout faux. Car ils seront incapables d’expliquer la situation des pays de l’est, de l’Italie, du Portugal ou même de la France ou de l’Allemagne. Car à même virus, même vaccin, cela devrait être vrai partout de la même manière.

 

Une des raisons qui permet d’expliquer l’image belge en 2021, très probablement la principale, est un effet de contre-moisson : trop de décès chez les personnes âgées en 2020, qui ont entamé, si j’ose m’exprimer ainsi, la réserve des décès 2021 dans ces classes d’âge (qui fut la seule à réellement souffrir en 2020).

 

Est-ce que ce qui s’est passé en 2020 et 2021 a une influence sur 2022 et 2023. Bien évidemment, mais cette influence s’estompe progressivement avec le temps. Néanmoins nous ne pouvons comprendre 2023 sans avoir cet arrière fond en esprit.

 

Les mesures NON vaccin-arn sont celles qui ont le plus pesé sur la mortalité belge en 2020, bien plus que le virus lui-même, il en va de même aujourd’hui. Les mesures d’accompagnement non médicamenteuses sont essentielles pour comprendre le bon comportement belge en terme de mortalité en 2023. C’est évidemment là que l’effort doit être porté en priorité, sans pour cela dénigrer l’accompagnement médicamenteux à l’exception de ce très mauvais vaccin-arn. Ce vaccin-arn fut et est en pleine faillite tant en terme de protection face à l’infection, c'est l'inverse, qu’en terme de protection contre la maladie elle-même, c'est également l'inverse (plus de risque chez les vaccinés), en ce compris le risque de décès. Je remets ici le dernier graphique faisant la part entre non-vaccinés et vaccinés (avant que les données selon le statut vaccinal ne soient supprimées par sciensano en décembre 2022). « Graphiques 105 » de décembre 2022:  53,9% de réduction du risque d'hospitalisation chez les non-vaccinés par rapport aux vaccinés complets, https://graphiques-belgique.over-blog.com/2022/12/covid-belgique-graphiques-105-troisieme-annee-16-decembre-2022-semaine-50.html

 

 

La politisation/militarisation des décès « attendus ».

 

Oui, on sort réellement du domaine scientifique avec ces attendus en mortalité.

Rappelons qu'il y a deux méthodes:

1. Méthode directe. Elle consiste à comparer les données de mortalité des années les unes aux autres et/ou d'un pays à l'autre, c'est la méthode directe. On passe généralement par une standardisation en utilisant une structure d'âge identique de façon à rendre égale les classes d'âge selon le sexe entre elles. Si on compare entre pays, on utilise généralement une structure d'âge fictive. (Sont publiés officiellement par ex. une structure d'âge pour l'Europe et une pour le monde: dans ce travail-ci, cela n'est pas utilisée, mais seulement la structure d'âge de l'année étudiée en Belgique, en l’occurrence 2023.)

2. Méthode indirecte. On calcule un attendu sur base d'une moyenne de plusieurs années qu'on modélise ensuite. Cela permet de calculer, si l'on veut comparer, les proportions en excès (positif ou négatif) pour chaque année ou chaque pays par rapport aux attendus calculés. Sauf que dans un tel cas, il faut que les règles du jeu soient bien connues et que ce calcul ne change pas en cours de route. Malheureusement, ce n'est pas le cas, l'instrumentalisation du calcul des attendus semble devenue généralisée, et ce à des fins notamment politiques.

 

 

On calcule les attendus sur base des années précédentes, années standardisées évidemment. Cela permet de calculer, avec une bonne sécurité, les points clés de ces courbes; on les applique à un modèle (il existe plusieurs estimateurs).

 

Nous avons examiné en cours des ans la valse de l’estimation de sciensano. Bien que l’estimateur de ce dernier reste généralement plus bas que le mien, pour 2023, ils sont proches et dès lors sciensano propose une sous-mortalité globale à quelques % (2,5), pour statbel également, le bilan est en sous-mortalité. https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/de-la-sous-mortalite-en-2023 ou https://statbel.fgov.be/fr/themes/population/mouvement-de-la-population/deces

Ceci est assez proche de mon estimation, et donc grosso-modo, on est d’accord pour cette année-là.

Néanmoins la valse-hésitation de sciensano sur ses attendus continue. Je l’ai déjà montré.

 

 

Cette tendance à sous-estimer la mortalité attendue n’est pas propre à sciensano, loin de là. Elle est en fait généralisé à l’Europe.

 

Si, pour 2023, sciensano estime une sous-mortalité observée sur base de ses attendus, il n’en va pas de même pour eurostat, qui affirme une surmortalité en Belgique de 2,1% pour 2023 !!!

 

Alors que 2023 est la meilleure année de tous les temps en terme de mortalité en Belgique, eurostat réussit, par la manipulation de ses attendus, à montrer une « surmortalité », que dire de plus.

 

C’est à la fois complètement absurde, mais aussi dramatique, car quelle perte de confiance pour cet organisme …

 

Source : https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/demo_mexrt/default/table?lang=fr

 

On est ici en pleine fiction. La question est pourquoi eurostat veut faire peur à la population européenne avec de telles données tronquées ?

Je laisserai à chacun le soin de répondre pour lui-même, mais tronquées, ces données le sont sans aucun doute.

 

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Conclusion.

 

L’année 2023, en terme de mortalité, est la meilleure année de tous les temps pour la Belgique. Il n’existe qu’un léger bémol, ce sont les femmes de 85 ans et plus qui font un peu moins bien que leurs congénères de 2021, année qui, par ailleurs, était déjà une « bonne année ».

 

Conflit d’intérêt : aucun.

 

Références.

 

Rédigé par Christophe de Brouwer

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