Covid Belgique – Graphiques 101 - Deuxième année – 11 novembre 2022 (semaine 45)

Publié le 11 Novembre 2022

Journée de l’armistice. Espérons, avec l’arrivée probable des Républicains à la Chambre et un éventuel statut quo au Sénat aux USA, que cela préfigurera l’arrêt des combats actuels en Europe. Mais une chose semble claire dès à présent, les gouverneurs qui se sont opposés aux absurdes mesures de contrôle social au prétexte de covid, ont gagné haut la main leurs élections. Pour ce qui est du covid, malgré quelques velléités de nos médias de la peur, leurs prophéties ne sont pas auto-réalisatrices, la situation se maintient comme une non-situation. Nous restons sous omicron avec le sous-variant BA5 et ses sous-sous-dérivés (BQ, XBB, XBE, ...). Ce sous-variant domine toujours un paysage du coronavirus qui reste par ailleurs très faiblard malgré la saison. En effet, les différents indicateurs sont et restent très bas. Comme vous voyez, c’est du déjà lu et, de mon point de vue, c’est tant mieux !

 

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Comment fait-il pour être plus terrifiant que moi?

Avec ce titre qui semble provocateur : « Presque plus personne ne veut de vaccins Covid », le Covidhub suisse prendrait-il ses désirs pour des réalités ? Voire !

 

Une étude récente parut dans « Vaccine », une revue scientifique d’excellente tenue, essaye de faire le point sur la désaffection de la population pour les vaccins et pas seulement pour le vaccins covid. Même si cette étude reste encore très sage, bon chic bon genre, néanmoins, les auteurs déclarent :

« La confiance dans les vaccins a considérablement diminué depuis le début de la pandémie de COVID-19. »

Une vraie catastrophe de Santé publique. Mais comme toujours, on n’apprend pas ou peu de ses erreurs, seulement quand les choses vont vraiment mal. Et des erreurs il y en a eu à la pelle, ces pages-ci et bien d'autres, parfois avec péril, depuis plus de deux ans, en ont fait la triste litanie que c'en devenait monotone.

 

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L’omniprésence de la censure (et surtout de l’autocensure) bat son plein ... en France surtout, mais chez nous aussi. Voulant imposer la censure des sites jugés trop désagréables au narratif officiel à l’américain "rumble" (un équivalent de youtube), voilà que c'est rumble qui censure la France en s'en déconnectant ... (moins de 1% de son marché). En Belgique, ce site est toujours accessible.

 

"Odyssée" (aussi un équivalent de youtube) essaye de résister aux injonctions françaises, pour le moment, semble-t-il, avec succès. Telegram fait le buzz avec des sites engagés où les abonnés se comptent en million, malgré une censure rampante.

 

Là-dessus, les affaires des VPN explosent, mais payant, sauf à la marge, quelques canaux VPN gratuits (en extension des navigateurs usuels), mais qui fonctionnent lentement (bande passante faible). Il y a l’ alternative du navigateur gratuit "Brave" qui intègre Tor également gratuitement, peut-être y en-a-t-il d’autres.

 

L'internet underground prend une formidable extension et des sites impactés par les mesures de censure, après un bref moment de sidération, reprennent vigueur et fonctionnent apparemment aussi bien, sinon mieux qu’avant : le projecteur braqué sur eux leur a fourni une publicité d’enfer à bon compte. Et personne ne pourra plus rien contrôler, mais alors rien de rien sinon à déconnecter internet (comme cela se passe dans certains pays totalitaires). On est vraiment tombé sur la tête. Bravo à beaucoup de nos politiciens qui n'ont comme horizon que le bout de leur nez.

 

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Semaine 41 : du 10 au 16 octobre

Semaine 42 : 17 au 23 octobre

Semaine 43 : du 24 au 30 octobre

Semaine 44 : du 31 octobre au 6 novembre

Semaine 45 : du 7 au 13 novembre

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1. Taux de « cas »

 

Je rappelle que le taux représente le nombre de « cas » sur le nombre total de tests réalisés (durant le période considérée).

 

1.1. La courbe, après une petite augmentation, marque le pas et semble être arrivée à son étiage. Compte tenu du changement de saison contrebalancé par une immunité collective très large, tout cela me semble banal.

Le sous-variant BA5 d'omicron reste dominant. Mais des tas de sous-sous-dérivés de ce sous-variant apparaissent (BQ, XBB, XBE, ... ou, pour faire simple, sous d'autres acronymes 21K et L ou 22 A à F) et qui expliquent probablement les petits moutonnements qu'on peut observer par moment.

 

1.2. Notons que ces taux très bas se réalisent dans un contexte où le nombre de tests réalisés est de plus en plus faible. Autant le savoir, car si demain, les médias de la peur refont du tapage anxiogène, forcément ce nombre de tests augmentera, et en conséquence le nombre de tests positifs, ce qui alimentera, comme à chaque fois, le cercle vicieux de la peur et de l’anxiété, ce qui poussera à faire plus de tests, et ainsi de suite, sans aucune base objective et donc justificative (le taux restant bas).

 

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2. Variables hospitalisations

 

2.1. Au niveau des entrants, c’est réellement très bas. Par 100 000 habitants, officiellement, environ 4 personnes estampillées covid ont été nouvellement hospitalisées pour cette dernière semaine, soit un peu moins de 0,5 par jour (Namur par exemple). Le contexte est donc celui d’indicateurs très bas et cela le restera probablement, compte tenu de l’importance de l’immunité-collective (cf Graphiques95).

 

Il faut d’ailleurs encore tempérer ces chiffres : voir le graphique où les données en rouge concernent les patients réellement hospitalisés à cause du covid ("pour"). Les données en vert concernent les patients admis pour une autre cause que le covid chez lesquels, incidemment, un test covid s'est révélé positif ("avec").

(L’estampille « covid » est le cumul des deux groupes.)

 

2.2. Vaccinés - Non-vaccinés : du 23 octobre au 6 novembre

 

2.2.0. Sciensano a supprimé, il y a quelques semaines, de son rapport hebdomadaire, ce qui apparemment la gênait, c’est-à-dire les graphiques selon le statut vaccinal et les fameux tableaux des « « non détectable ». Je vous propose, pour les plus de 65 ans, ce graphique, chiffres bruts et incidences et aussi que le tableau des « non-détectable ». (pour les remarques méthodo, je vous reporte aux « Graphiques 94 »)

 

De ce graphique 2.2.0, ce qui est le plus important, c’est bien sûr le chiffre (risque relatif) de 49,7 % de risque supplémentaire d’être hospitalisés pour les vaccinés complets (hors boosters) par rapport au groupe de référence que sont les non-vaccinés dans la tranche d’âge des 65 ans. Avec des variations, cette donnée se répète de quinzaine en quinzaine. Elle montre, un certain temps après la vaccination complète (cela varie selon les publications, voir Graphiques 57), un risque accru d’hospitalisation chez les vaccinés complets par rapport à la population de référence que sont les non-vaccinés (les non-vaccinés sont, proportionnellement, moins à risque d’être hospitalisés que les vaccinés complets). C’est parfaitement anormal car au pire, cela devrait être 0 % (absence de protection), pourtant c’est encore « plus pire » que pire. Cela a probablement des implications cliniques. Cependant, dans le domaine du cancer, nous devrons attendre pour savoir si l'augmentation de cancer que certains observent (?) et lient le cas échéant à la pratique de ces vaccins, est vrai, car le cancer est une maladie lente et avoir une observation concluante prendra du temps. Mais néanmoins nous devons être très attentif à cela et anticiper si cela s'avère nécessaire.  (et je suis heureux de voir que cette observation-ci, d'une sensibilité accrue des vaccinés complets au covid se confirme une fois de plus par de solides études publiées dans d’excellentes revues scientifiques.)

 

Moyenne journalière du nombre de nouvelles hospitalisations covid-19


 

2.2.1. Suivi diachronique des Vaccinés - Non-vaccinés : du du 23 octobre au 6 novembre, hospitalisation et USI.

Pour la quinzaine considérée, la proportion des vaccinés-hospitalisés des 65 ans et plus est de 91,9 % de l’hospitalisation covid, dans un contexte de chiffres bas tant pour l'hospitalisation que pour  l'USI. Ceux qui ont reçu un booster représentent actuellement 80 % du groupe des hospitalisés-vaccinés.

À l’USI, dans un contexte similaire, la situation montre des tendances semblables. 87,5 % de vaccinés parmi les patients à l’USI. Et ceux qui ont reçu le booster, représentent 86 % des USI-vaccinés.

 

La campagne du deuxième booster (4e dose) a débuté (et même dans certains cas, une 5è dose!). Déjà environ 71 % des 65 ans et plus l’ont réalisé.

À ce jour, toujours aucun impact de cette 4e dose, voir 5e dose, n'est visible au niveau des courbes des hospitalisés, selon le statut vaccinal (et je remarque que cette observation apparaît confirmée par de solides études publiées dans d’excellentes revues scientifiques). Pour le reste, les chiffres sont vraiment petits, il est donc nécessaire d’attendre un peu pour conclure à une efficacité temporaire ou l’absence d’efficacité de la 4/5e dose pour l'USI et la mortalité hospitalière.

 

2.3. Décès attribués au covid en hôpital selon le statut vaccinal : du 23 octobre au 6 novembre.

Pour la quinzaine considérée, chez les 65 ans et plus, 85,4 % des décédés à l’hôpital estampillés covid avaient été complètement vaccinés. Les personnes boostées représentent 83 % de ceux-ci.

* Pour des explications complémentaires liées aux graphiques de sciensano, je vous reporte aux « Graphiques n°59 ».

 

2.4. Syndrome grippal détecté par les médecins généralistes vigies.

Comme vous pouvez le constater, pour le moment, il n’y a pas de poussée épidémique de grippe-influenza.

 

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3. Mortalité

 

Pour le calcul de l’attendu, je vous renvoie aux « Graphiques 52» et aux Graphiques 91.

 

3.1. Mortalité générale (toutes causes) : Pour cette dernière semaine d’enregistrement, la semaine 43, la mortalité toutes causes est conforme à l’attendu, même un peu en-dessous. On a une évolution en dent de scie ; c’est cependant une bonne quizaine, et ce pour toutes les tranches d’âge.

 

3.2. Mortalité attribuée au covid jusqu’à aujourd’hui, comparaison entre années 2020 à 2022. Tout apparaît normal. Sa signification est assez absurde. Nous avons creusé cette question lors des Graphiques n°54. Je vous y reporte.

 

3.3. Ce graphique vous permet de ne pas utiliser d’attendu, mais de directement comparer les années les unes aux autres. Attention, les données n’ont pas été standardisées, il s’agit de données brutes.

Mortalité générale par tranche d'âge jusqu'à la dernière semaine d’enregistrement, la semaine 43. Ce sont probablement les graphiques les plus importants de toute la série. On sort de l'utilisation d'un attendu (méthode indirecte). On compare ici directement les années les unes aux autres (méthode directe, beaucoup mieux). Comme on peut le voir, les 6 séries se comparent actuellement assez bien sur les 4 dernières années.

 

De 0 à 74 ans, il n’y strictement rien d’anormal et donc rien à voir.

Pour les 75-84 ans, la petite surmortalité que nous avons pointée il y a un bon mois, est terminée depuis quelques semaines déjà.

Pour les 85 ans et plus, la courbe, par rapport aux trois autres années, apparaissait anormale depuis le mois de mars, puis était rentré dans l’ordre il y a quelques semaines. Mais une petite surmortalité des 85 ans et plus est ré-apparue, en dent de scie, ces dernières semaines, cette quinzaine-ci étant normale. Il faut vraiment se poser les bonnes questions.

(Car là, il se passait quelque chose pour cette population réellement fragile. Était-ce la 4e ou 5e dose du vaccin-thérapie génique, est-ce lié à des modifications de comportement causées par des pénuries et des carences telles qu'elles apparaissent aujourd'hui (causées par la forte augmentation du coût de la vie), ou autres. Les causes peuvent et sont, dans le cas des personnes âgées et fragiles certainement multiples.

Pour pouvoir "estimer" une mortalité post-4e dose du vaccin-thérapie génique, la première chose à faire serait assez simple : connaître le nombre de décès dans le 24 jours et dans les 60 jours qui suivent l’injection, idem pour les autres injections : les Anglais l’ont fait, pourquoi pas nous. Et peut-être que ces données sont en possession de sciensano ?)

 

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Conclusion

 

Apparemment, la situation reste banale, il n’y a actuellement et depuis bien longtemps pas de problème covid en Belgique. La mortalité générale des 85 ans et plus reste un sujet de préoccupation, même si la sur-mortalité est faible et pour le moment disparue : elle dure cependant depuis très longtemps et ce n’est pas normal.

 

Par ailleurs, des soupçons très solides concernant l'absence d'efficacité des vaccins-thérapies géniques et notamment le nouveau bivalent sont discutés. De même que les effets secondaires de ces vaccins, à court, moyen et long terme restent un sujet de réelle préoccupation et de ce point de vue, on doit aller plus loin que le mépris actuel.

 

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Rédigé par Christophe de Brouwer

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